Vous qui régnez dans la patrie,
Souveraine auguste des cieux,
Entendez la voix qui vous prie,
Voyez mon triste sort, et recevez mes voeux.
(Refrain)
Oh! quand viendra, ma tendre Mère,
Quand viendra-t-il ce beau jour,
Où de l'exil de la terre,
Je volerai dans l'éternel séjour,
Quand viendra-t-il ce beau jour?
O vous dont l'aimable clémence
Toujours sourit au malheureux,
J'ai mis en vous mon espérance;
Sur moi, Reine du ciel, sur moi jetez les yeux!
Que dans vos bras, Mère chérie,
Je m'élance au gré de mon coeur!
Vierge sainte, douce Marie,
Abrégez mon exil, finissez mon malheur!