(Refrain)
Souvenez-vous, ô tendre Mère,
Qu'on n'eut jamais recours à vous
Sans voir exaucer sa prière,
Et dans ce jours exaucez-nous,
Et dans ce jours exaucez-nous.
Des siècles écoulés j'interroge l'histoire,
Pour dire ses bienfaits ils n'ont tous qu'une voix,
Verrais-je en un seul jour s'obscurcir tant de gloire,
L'invoquerais-je en vain pour la première fois,
pour la première fois!
Marie aux voeux de tous prêta toujours l'oreille:
Le juste est son enfant, et peut tout sur son coeur;
Mais auprès du pécheur jour et nuit elle veille,
Il est son fils aussi, l'enfant de sa douleur.
Non, ce n'est pas en vain qu'on invoque Marie,
Non, ce n'est pas en vain qu'elle a des noms si doux:
Mère du bel amour! Mon espoir et ma vie!
Vierge compatissante, ayez pitié de nous!