Salut, ô douce Étoile,
Astre au marin si cher,
Dont la clarté dévoile
L'abîme de l'enfer.
Mère à jamais bénie,
Bénis nos coeurs pieux,
Et la grâce infinie
Viendra sur nous des cieux.
Toi dont jadis l'archange
Proclama les grandeurs,
Écoute la louange
Qui monte de nos coeurs.
Du haut du ciel contemple
Nos larmes, nos douleurs,
Vois-nous dans le saint temple,
Les yeux baignés de pleurs.
Ah! brise notre chaîne,
Et qu'avec le trépas
Finisse notre peine,
O Mère, dans tes bras!
Enfin que la misère
Ne pèse plus sur nous;
Pour nous sois une mère,
Marie, au coeur si doux.
O douce et bonne Mère,
Guide-nous vers le port,
Et sois notre lumière Dans la vie, à la mort.
Sur nous veille sans cesse,
Nous sommes dans tes mains;
O Mère de tendresse,
Calme tous nos chagrins;
Oui, la bonté divine
Par toi nous guidera,
Par toi nous prédestine
Et nous couronnera!