Sainte cité, demeure permanente,
Palais sacré qu'habite le grand Roi,
Où doit sans fin régner l'âme innocente,
Quoi de plus doux que de penser à toi!
(Refrain)
O ma patrie!
O mon bonheur!
Toute ma vie
Sois le voeu de mon coeur;
Toute ma vie
Sois le voeu de mon coeur.
Dans tes parvis, séjour de l'allégresse,
Sont inconnus les plaintes, les soupirs;
On n'y ressent ni peine, ni tristesse;
C'est un torrent des plus divins plaisirs.
Tes habitants ne craignent plus l'orage,
Ils sont au port, tranquilles pour jamais;
Là, point de nuit, le jour est sans nuage;
Dieu dans leurs coeurs répands des flots de paix.
Les yeux fixés sur cette récompense,
Ne craignions pas les luttes, les travaux:
L'instant si court que dure la souffrance
Mérite au ciel un éternel repos.