(Refrain)
Pain vivant, Pain de la Patrie!
De désir et d'amour mon coeur est consumé.
Ne tardez plus! Jésus, mon Bien Aimé!
Ne tardez plus! Jésus, mon Bien Aimé!
Venez, venez! O pain de vie!
Ne tardez plus! Jésus, mon Bien Aimé!
Venez, venez! Jésus, mon Bien Aimé!
Rien ne me satisfait dans ce vaste univers;
Le monde à mon amour n'est qu'une terre aride;
J'ai soif du vrai bonheur, et son calice est vide!
Ah! qui me nourrira dans ces tristes déserts!
Je voulus contenter mes immenses désirs,
Mais je ne fis qu'accroître une ardeur dévorante;
Aucun bien ne remplit mon âme défaillante,
Quelle est trompeuse, hélas! la coupe de plaisir!
Si vous faites nos coeurs pour des biens passagers,
Pourquoi n'y trouvent-ils, Seigneur, qu'insuffisance?
Donnez-leur des élus la divine substance,
Dieu d'amour, s'ils ne sont ici-bas qu'étrangers!
Qu'il est long mon exil! ah! quand viendra le jour,
Où, brisant les liens qui la tiennent captive,
Mon âme ira, Seigneur, à vos torrents d'eau vivre,
S'enivrer et goûter les douceurs de l'amour!