Par les chants les plus magnifiques,
Sion, célèbre ton Sauveur;
Exalte par tes saints cantiques
Ton Dieu, ton chef et ton pasteur;
Redouble aujourd'hui, pour lui plaire,
Tes transports, tes soins empressés:
Tu n'en pourras jamais trop faire,
Tu n'en feras jamais assez.
Tu n'en pourras jamais trop faire,
Tu n'en feras jamais assez.
Que ton coeur rempli d'allégresse
Suivre l'élan des ses transports:
Dieu veut te montrer sa tendresse
En épuisant tous ses trésors;
Près de consommer son ouvrage,
Il consacre son dernier jour
A te laisser pour héritage
Ce monument de son amour.
A te laisser pour héritage
Ce monument de son amour.
Le voici, ce vrai Pain de l'Ange,
Aujourd'hui Pain du voyageur;
Il faut, à l'âme qui le mange,
De l'innocence la blancheur;
Arrière l'impur, le profane!
C'est le pain des enfants de Dieu,
Festin sacré, divine manne,
Trésor auguste du saint lieu.
Festin sacré, divine manne,
Trésor auguste du saint lieu.
Attendri par notre misère,
Jésus se donne entièrement;
Naissant, il s'est fait notre frère,
Et sur l'autel notre aliment.
Lorsqu'il mourut sur le Calvaire,
Il était rançon du pécheur;
Par sa présence du sanctuaire,
Il est du juste le bonheur.
Par sa présence du sanctuaire,
Il est du juste le bonheur.
Gloire, honneur, triomphe suprême,
A Jésus-Christ, le bon Pasteur!
Partout qu'on l'adore et qu'on l'aime
Lui, notre aimable Rédempteur!
O Pain, que le Ciel me dispense
Comme un gage de sa bonté,
Fais que, nourri de ta substance,
Je vive dans l'éternité!
Fais que, nourri de ta substance,
Je vive dans l'éternité!