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Cantiques Catholiques



Le ministère des portes catholiques
présente le cantique

LORSQUE UN DIEU DAIGNE RÉPANDRE


Lorsqu'un Dieu daigne répandre
Tout son sang pour des pécheurs,
Quel chrétien peut se défendre
D'y mêler au moins ses pleurs!
Puisque c'est pour nos offenses
Que ce Dieu souffre aujourd'hui,
Apprenons par ses souffrances
A ne vivre que pour lui.

Au jardin de l'agonie
Assistons à ses combats;
Il se trouble, il craint, il prie,
Son coeur veut et ne veut pas.
Il éloigne le calice,
Mais l'amour, bientôt plus fort,
Le soumet au sacrifice
Et lui fait choisir la mort.

Judas traître et décide,
Vient à lui d'un air soumis;
Il l'embrasse, et ce perfide
Le livre à ses ennemis.
Le pécheur, Judas, t'imite
Quand, au lieu de l'apaiser,
A sa table, l'hypocrite
Trahit Dieu par un baiser.

Entendez les cris de rage
De cent tigres inhumains;
Sur son doux et saint visage
Des valets portent leurs mains.
Vous deviez, anges fidèles,
Prévenir ces attentats,
Ou le mettre sous vos ailes,
Ou frapper tous ces ingrats.

Ils le traînent au grand-prêtre,
Qui seconde leur fureur,
Et ne veut le reconnaître
Que pour un blasphémateur.
Mais Jésus, calme et sévère,
Lui déclare qu'à son tour,
Pour juger toute la terre
Il viendra du ciel, un jour.

O surcroît d'ignominie!
Tout conspire à l'outrager;
Pierre même le renie,
Et le traite d'étranger.
Jésus passe et le pénètre
D'un regard tendre et vainqueur;
Le parjure a vue son Maître:
Le regret brise son coeur.

Chez Pilate on le compare
Au dernier des scélérats.
Que dis-tu, peuple barbare?
Tu réclames Barabbas!
Quelle indigne préférence!
Le coupable est pardonné,
Et, malgré son innocence,
Jésus-Christ est condamné.

On l'attache, on le flagelle,
Ah! pourquoi tant de courroux!
L'Homme-Dieu d'abord chancelle,
Puis succombe sous les coups,
A nous seuls d'être victimes,
Arrêtez, cruels bourreaux!
C'est à cause de nos crimes
Que son sang coule à grands flots.

O couronne trop cruelle,
Vous percez son divin front!...
A ce chef, l'orgueil rebelle
Ne fait-il pas plus d'affront?
Il languit dans les supplices:
C'est bien l'Homme des douleurs!
Nous vivons dans les délices,
Nous couvrons nos fronts de fleurs.

Le Sauveur monte au Calvaire,
Chargé d'une lourde croix;
Cette croix devient la chaire
D'où s'élève encor sa voix;
"Ciel! pour eux, point de vengeance,
Ils ne savent ce qu'ils font!"
C'est ainsi, quand on l'offense,
Qu'un Chrétien subit l'affront.

Mais quels cris se font entendre?
"Dieu n'est donc plus son appui?
De la croix s'il veut descendre,
Nous croirons alors en lui."
Peuple ingrat! il peut sans peine
La quitter, malgré tes clous.
Mais l'amour, qui seul l'enchaîne,
L'y retient, et c'est pour nous.

De la croix, lit de souffrance,
Seigneur, ne descendez pas;
Suspendez votre puissance,
Restez-y jusqu'au trépas.
Mais tenez votre promesse,
Attirez nos coeurs à vous;
Pour payer votre tendresse,
A la croix attachez-nous.

Il expire, et la nature
En lui pleure son auteur.
Il n'est point de créature
Qui n'exprime sa douleur.
Un spectacle si terrible
Ne pourra-t-il me toucher?
Et serai-je moins sensible
Que la pierre du rocher?



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