Je te bénis, et je t'aime, ô ma Mère,
Toi que jamais nul en vain ne bénit:
Viens à ton tour me bénir sur la terre.
Toi dont l'amour maternel me conduit,
Toi dont l'amour maternel me conduit.

Je te bénis dans la sainte allégresse,
Quand resplendit un ciel pur et serein;
Toi, pour nourrir mon bonheur, mon ivresse,
De la vertu montre-moi le chemin.
De la vertu montre-moi le chemin.

Je te bénis, quand le bruit de l'orage
Porte l'effroi dans mon coeur consterné:
Toi, pour m'aider à voguer sans naufrage,
Viens apaiser l'océan déchaîné.
Viens apaiser l'océan déchaîné.

Je te bénis quand, au jour des alarmes,
Mon coeur blessé cherche un baume divin;
Toi, pour tarir cette source de larmes,
Sur ton enfant daigne étendre la main.
Sur ton enfant daigne étendre la main.